Cuba

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Vivre l’Histoire au présent

Surnommée « le crocodile des Caraïbes », Cuba représente à elle seule plus que la superficie de toutes les autres îles antillaises réunies. Elle n’est qu’à 145 km de la Floride et de Key West par sa côte nord et 7 km de Haïti par sa pointe orientale. En fait, Cuba est composée d’un archipel d’environ 1600 îles et îlots appelés Cayos, et dont la plus connue est certainement l’île de la jeunesse. Les longs récifs coraliens et les principales plages, toutes dylliques, font face aux Bahamas au nord-est et à la Jamaïque au sud. L’île se divise en quatre grandes régions naturelles: Occidente, Las Villas, Camaguey et Oriente. 

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Bordées de longues plages de sable entrecoupées de hautes montagnes, les vallées de l’Occidente sont quadrillées de champs de tabac et de canne à sucre.

Montagneuse la région de Las Villas affiche une biodiversité incomparable. 8000 espèces différentes de fleurs, des forêts subtropicales riches en bois précieux et un assortiment de palmiers exceptionnel (dont le fameux palmier royal) offrent un cadre unique aux amateurs de nature. Etroite et plate, la province de Camaguey est bordée par deux chaînes de montagnes très anciennes: La Sierra de Cubitas au nord et la sierra de Nagasa au sud. Quant à la province d’Oriente, elle est hérissée de cîmes encadrant la plaine centrale où coulent le rio Canto et ses multiples affluents. Plus de deux cents cours d’eau sillonnent l’île.

Les cultures et plantations de tabac, qui font partie de la tradition cubaine, restent à ce jour les plus réputées au monde, occupant une place prépondérante dans l’économie de l’île, tout comme le riz, la canne à sucre, le maïs, l’élevage et la pêche.

Le peuple cubain, d’une grande beauté, vous surprendra par sa gentillesse, sa générosité, sa gaieté, sa volonté farouche et ceci malgré le marasme économique lié en grande partie à l’inamovible blocus américain dans lequel est plongée l’île depuis de nombreuses années.

Environ 11 millions de cubains vivent aujourd’hui sur l’île, dont un cinquième à la Havane, ce qui en fait la plus grande ville des Antilles. Les autres cités principales sont Santiago de Cuba, Camagüey et Holguin.

On pourrait encore évoquer l’architecture coloniale caractéristique des quartiers historiques, tels que Trinidad classée Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO ou encore Cienfuegos, le plus grand port sucrier au monde. Mais tous ces aspects font partie de la richesse culturelle de Cuba.

La musique est omniprésente et les rythmes afro-cubains envahissent les moindres recoins de l’île, ajoutant au caractère authentique et joyeux de ce pays. A Cuba, on vit, on parle, on aime et bien sûr on fait la fête en musique, tout en savourant un des meilleurs rhums de la Caraïbe.

Enfin, si Cuba est aujourd’hui un endroit magique, c’est avant tout grâce aux multiples métissages qui parsèment son histoire. Métissage des peuples, des cultures et des genres qui feront de votre séjour un moment d’exception que vous ne serez pas prêts d’oublier… 

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Infos pratiques

Cuba se situe dans un zone climatique subtropicale influencée tant par les alizés de l’Atlantique que par un anticyclone continental apportant de la fraîcheur. L’hiver, de décembre à avril, constitue la saison sèche. Il peut y faire frais, surtout en soirée dans les régions de Viñales et de La Havane. En été, de mai à octobre, il fait plus chaud, les maximales dépassant facilement les 30°C. C’est également la période qui connaît le plus de précipitations.

D’une manière générale, il faut un peu plus frais dans la région Nord, plus chaud sur la côte Caraïbe et plus chaud et humide dans l’Oriente, principalement à Santiago et Baracoa. La saison à risques d’ouragans se situe officiellement de juillet à octobre, mais le risque est plus marqué en août et en septembre.

Formalités : Passeport suisse valable. Carte Touristique nécessaire (CHF 42.-, valable 30 jours, fournie avec vos documents de voyage)


Monnaie : Peso Cubain


Langues : Espagnol, un peu de Créole Haïtien dans l’Oriente.

Transports

Se déplacer dans le pays constitue l’un des problèmes les plus importants pour la population cubaine. Les transports publics sont quasiment inexistants, très inconfortables, et leur fréquence plus qu’aléatoire. L’auto-stop est souvent la seule solution s’offrant aux Cubains, si bien qu’il leur est impossible de savoir si leur trajet vers une autre ville prendra 2 heures ou 2 jours.

 

Pour les voyageurs étrangers, disposant de plus de moyens, les possibilités sont bien meilleures, avec toutefois une qualité d’infrastructures inférieure à ce dont nous sommes habitués.

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VOLS

Le transport aérien intérieur s’est considérablement amélioré durant les années 2010, principalement grâce à l’acquisition régulière d’avions modernes en remplacement des reliques soviétiques. 

Si la qualité et la sécurité se sont améliorées, la ponctualité n’a pas vraiment suivi. La plupart des vols sont plus ou moins à l’heure, mais il arrive fréquemment que des retards se prolongent, sans informations données aux passagers. 

Dans ce cas, nos représentants dans certaines localités du pays sont là pour vous assister. En cas de long retard, vous pourrez retourner en ville et notre représentant vous contactera dès que l’aéroport lui aura confirmé l’heure définitive du départ de l’avion.

 

Situation 2023 : les sanctions américaines, renforcées durant l’administration Trump, empêchent Cuba d’obtenir les pièces nécessaires à un entretien régulier des appareils. Il est également impossible d’acheter ou louer les appareils de manufacture américaine. A ce jour, nous ne pouvons donc plus proposer de vols sur la plupart des lignes internes à Cuba.

BUS

La compagnie Viazul, ne desservant que les localités importantes, est de bonne qualité et généralement ponctuelle. Elle constitue une alternative bon marché pour se déplacer sur l’île. Néanmoins, le fait de voyager en bus vous ôte la liberté de vos arrêts et itinéraires et vous laisse sans moyen de transport dans votre région de destination.

TRain

A Cuba vous traverserez de nombreuses voies ferrées, mais vos chances d’y voir passer un train sont très minces. Une ligne d’Est en Ouest est encore en activité, ainsi que de rares autres trajets. Ce moyen de transport est largement déconseillé dans la mesure où les jours de circulation autant que les horaires sont aussi aléatoires que les pannes fréquentes.

Taxi

Il existe une multitude de taxis dans les villes cubaines. Tous doivent posséder une licence d’Etat, mais beaucoup de chauffeurs privés s’improvisent taxi de manière illégale. Les types de véhicules et leur confort varient énormément, de la Chevrolet rapiécée des années 50 à la voiture chinoise récente, en passant par la Lada Volga soviétique.
Tous nos transferts à Cuba, pour de courts ou longs trajets, sont assurés par des véhicules confortables et fiables afin de vous éviter tout souci.

VOITURE DE LOCATION

 
Les différents loueurs présentent des taux de fiabilité très différents, c’est pourquoi nous ne travaillons qu’avec le meilleur prestataire du pays, limitant ainsi considérablement les risques de pannes et/ou de surbooking. Lors de la prise en charge de votre véhicule, un assistant francophone vous aidera à remplir les papiers et à communiquer avec le personnel généralement exclusivement hispanophone, accélérant ainsi la procédure.
 
La qualité des véhicules chez notre partenaire est la meilleure que l’on peut trouver à Cuba, mais reste bien inférieure à ce dont on pourrait prétendre dans n’importe quel autre pays. Avant de louer un véhicule, il est important de connaître et accepter cet état de fait afin de ne pas s’étonner devant un pneu lisse, un voyant moteur allumé ou une fermeture de porte rafistolée.
 
Le réseau routier est assez dense, mais de plutôt mauvaise qualité, et la densité de circulation en dehors des villes particulièrement faible. Il est très déconseillé de circuler la nuit en raison des nids de poules, de l’absence d’éclairage et de la présence de véhicules/charrettes/piétons sur les voies.
 

L’orientation n’est pas aussi aisée qu’en Europe, mais la signalétique est en amélioration et nous vous fournirons une très bonne carte routière ainsi que de précieux conseils avec vos documents de voyage.

 

Situation 2023 :les sanctions américaines, renforcées durant l’administration Trump, empêchent Cuba d’obtenir les pièces nécessaires à un entretien régulier des véhicules. Il est également très difficile d’acheter d’acheter des voitures neuves. De plus, la situation géopolitique mondiale rend l’accès au pétrole très compliqué à Cuba, ce qui peut devenir très problématique pour un touriste avec un véhicule de location. A ce jour, nous déconseillons donc vivement de louer un véhicule et privilégions les voitures avec chauffeur.

VOITURE AVEC CHAUFFEUR

Un chauffeur privé constitue la meilleure solution actuelle pour visiter Cuba en toute liberté. Le chauffeur pourra également vous fournir des informations intéressantes sur son pays, et sera responsable de l’entretien du véhicule et de l’approvisionnement en essence. Nous pouvons proposer différentes variantes:

 

– Transfert en voiture privée de localité en localité

 

– Voiture avec chauffeur privé (hispanophone ou francophone) durant tout l’itinéraire

 

– Voiture avec chauffeur PLUS guide francophone privé

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Ouest de Cuba

LA HAVANE

Il s’agit sans nul doute de l’une des plus vieilles villes d’Amérique. Riche en traditions, en légendes et en histoire, la Havane est une cité mystérieuse au caractère unique. Peut-être est-ce dû à la mer, à l’architecture ou à cette atmosphère si particulière qui lui est propre. La Havane foisonne de monuments, de places historiques, de musées et sa culture est aussi riche et diversifiée que ses habitants sont métissés.

 

Vous allez vivre mille émotions dans cette ville éternelle où beauté et force s’expriment dans un ballet incessant.

La Havane Vieja est le quartier le plus ancien de la capitale. Il comporte près d’un millier de bâtiments dont les plus vieux remontent au 16ème siècle. Vous pourrez y découvrir la place d’Armes qui est la plus ancienne de la ville et, non loin de la Plaza de Armas, la cathédrale, l’un des édifices les plus importants de la capitale dont la façade est dans le plus pur style baroque.

 

Depuis près de 10 ans, à l’initiative de l’historien de la ville de la Havane, Eusebio Leal, des travaux de réhabilitation de La Havane coloniale, classée Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO, ont été entrepris. Des équipes d’architectes, de chercheurs et d’étudiants des écoles d’art se sont lancées dans cette tâche titanesque, véritable prouesse technique et artistique qui redonne à la ville coloniale la splendeur qu’elle mérite.

Ainsi, la Plaza Vieja et les édifices du 18ème siècle qui l’entourent ont été rénovés, découvrant des œuvres de toute beauté. D’autres édifices ont été également restaurés, dont la forteresse de San Carlos de la Cabana, le couvent et l’église San Francisco de Ais, ainsi que la maison natale de José Marti.

 

De 1940 à 1958, de très nombreux Cubains achetèrent leurs voitures aux Etats-Unis, d’où le nombre impressionnant de vieilles voitures américaines dans les rues de la Havane et dans la province. Rien qu’à la Havane, on estime leur nombre à 100’000. Aujourd’hui, elles font vraiment partie du décor et sans elles, Cuba ne serait pas tout à fait Cuba. Il y en aurait environ 400’000 dans toute l’île : Chevrolet Bel Air, Impala, Oldsmobile, Buick, Cadillac, Ford Victoria…

 

A la Havane, vous aurez le sentiment de traverser les époques, de voyager dans la mémoire de l’histoire, entourés de près de trois millions de Habaneros prêts à vous accueillir de la plus aimable des manières malgré les difficultés de leur vie quotidienne.

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PINAR DEL RIO

Cette province de l’ouest offre certainement les plus beaux paysages de Cuba. Pinar del Rio est la région la plus occidentale de l’île. La vallée de Vinales est faite d’horizons sereins. Vallées fertiles, vallons, cavernes, petites routes de campagne forment un tableau qui se renouvelle sans cesse. Les Mogotes, aux sommets inaccessibles et à l’intense végétation, sont une des caractéristiques spectaculaires de cette vallée. On ne retrouve ce type de formations qu’au sud de la Chine. On y voit également des fermes et des granges à tabac, séchoirs triangulaires couverts de feuilles de palme pour mieux garder l’humidité et la fraîcheur.

 

Au chapitre des visites, vous pourrez découvrir de nombreuses grottes comme la Cueva del Indio qui a été baptisée ainsi car on y retrouva des restes d’Indiens qui s’y étaient réfugiés. Dans la vallée, sur « le mur de la préhistoire » vous pourrez également admirer la gigantesque fresque qui orne le flanc rocheux d’un des deux Mogotes appelés « Las Dos Hermanas ».

ILS SONT TOUJOURS PRÉSENTS À LA HAVANE

Ernest Hemingway

Vers la fin des années 20, un certain Ernest Hemingway, en provenance de Key West où il possède une maison, vint pour la première fois près des côtes cubaines pour y pêcher l’espadon. Par la suite, il séjourna de plus en plus fréquemment à terre, descendant toujours à l’hôtel Ambos Mundo où, invariablement, la même chambre, située au dernier étage de cet hôtel, l’attendait. De là, Hemingway dominait le port et la vieille Havane. C’est ici qu’il écrivit en son temps « Pour qui sonne le glas ». A la fin de l’année 1939, Martha Gellhorn, troisième épouse d’Ernest Hemingway, devint propriétaire du ranch La Vigia situé sur les hauteurs de San Francisco de Paula, non loin de la Havane, d’où l’on pouvait voir les lumières de la ville. Hemingway s’y trouvait bien, entouré de ses cinquante chats, de son fauteuil préféré, de ses trophées de chasse et de ses nombreux livres (il en possédait environ 9000). Il y vécut 21 ans, jusqu’en 1960, soit une année avant qu’il eut décidé de mettre un terme à son existence de façon tragique. Hemingway ne s’est jamais véritablement prononcé sur la révolution, n’aimant pas Batista et ne connaissant pas Fidel Castro. Pour lui, Cuba était l’île du bonheur et de la joie de recevoir ses amis les plus chers. De sa maison, il n’avait que quelques kilomètres à parcourir pour se rendre à La Floridita. Là, l’attendait son tabouret favori sur lequel il prenait plaisir à lire son journal tout en dégustant des daïquiris. Il aimait aussi discuter longuement avec les barmen du lieu, et certains journalistes trop insistants se souviennent encore de ses talents de boxeur. Aujourd’hui, La Finca Vigia attire toujours beaucoup de visiteurs tant la présence du célèbre écrivain est forte; on pourrait croire qu’Hemingway vient de claquer la porte. Cependant on ne la visite que de l’extérieur, à travers les fenêtres. C’est aussi ici que l’auteur apprit qu’il avait reçu le prix Nobel et qu’il donna ses premières interviews. Mais jamais il ne livra le secret de son amour pour Cuba, répondant invariablement: « J’aime Cuba parce que c’est comme ça! ».

Commandante Che Guevara

L’histoire débute en 1955 à Mexico City, où un certain Ernesto Guevara, révolutionnaire marxiste argentin, rencontre Fidel Castro. Ce dernier rêve de libérer son pays du joug du dictateur Batista, contrôlé par la mafia nord-américaine. Après une intense nuit de discussion, les deux hommes décident de partir ensemble à la conquête de l’île pour y renverser le tyran fantoche. Médecin depuis deux ans, Ernesto n’a que 27 ans et Fidel voit en lui un compagnon sérieux dont l’aide pourrait s’avérer précieuse tant il aime combattre tout ce qui touche aux yankees qu’il déteste. Après l’échec d’une première expédition (expédition du Granma), les deux hommes parviennent à fuir dans les contreforts de la Sierra Maestra et développent une première expérience de communauté « sociale ». Désormais, Ernesto Guevara deviendra le Che et se révélera aussi bon médecin que fin pédagogue, créant des écoles et des hôpitaux. Mais il demeure avant tout un excellent militaire, héroïque et courageux. L’attaque du train blindé, à Santa Clara, en est une preuve supplémentaire. Cette attaque sonnera le glas des troupes de Batista. C’est en décembre 1958 que le Che entre à La Havane. Au début de son règne déjà, l’homme devient un mythe au charisme exceptionnel et Fidel Castro saura en faire bon usage avant que des désaccords n’éloignent les deux hommes. En effet, le Che se montre moins compétent en matière de politique, se révélant peu diplomate et parfois même maladroit.En 1965, le Che et Fidel ne s’entendent plus, l’Argentin trouvant que la révolution se bureaucratise. Il abandonne son fauteuil de ministre pour combattre sur le terrain. Il quitte alors Cuba, laissant à son ami Fidel une longue lettre dans laquelle il lui explique qu’il ne le comprend plus. Dès lors, le Che ira d’échec en échec, allant jusqu’à adopter une conduite suicidaire qui le mènera jusqu’en Bolivie où, le 9 octobre 1967, un petit sous-officier de l’armée régulière exécutera celui qui est devenu une légende et un symbole pour beaucoup, celui qui est mort le sourire aux lèvres.

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Centre de Cuba

VARADERO

La presqu’île de Varadero est la station balnéaire la plus ancienne (1872) et la plus prisée de Cuba (20 km de plage). Le sable y est incroyablement fin et, tout autour, une mer de rêve vous enchantera en permanence. Ce lieu superbe et gâté par la nature a fait du village de Varadero la station balnéaire la plus connue de l’île.Dans la province, en direction du sud, se trouve le parc national «Péninsule de Zapata» avec la Lagune del Tesoro, l’élevage de crocodiles de la Boca et bien sûr, de superbes plages. Voisine également de Varadero, Matanzas, la ville des ponts, est la capitale de la province. Vous pourrez y visiter le marché paysan et vous balader jusqu’à la place où se trouvent le Palais de Justice et le musée.

A 15 km de Varadero, Cardenas, la ville des calèches, tend à devenir au fil du temps la ville des vélos. De son passé colonial, Cardenas a conservé des maisons aux fenêtres ornées de vitraux qui lui confèrent un air quelque peu nostalgique.

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TRINIDAD

Trinidad est la ville que vous découvrirez à pied ! Echappée miraculeusement à l’usure du temps, Trinidad vous offrira des flâneries mémorables à l’ombre de ses ruelles pavées, de ses plazas flanquées de demeures seigneuriales et de son atmosphère d’un autre temps. Tout semble figé depuis le 18ème siècle. Trinidad a été fondée en 1514 et fut le point de départ de la conquête du Mexique par Cortez. Mais c’est au 18ème siècle que Trinidad connaît ses heures de gloire. Ville coloniale en plein essor, c’est grâce à l’exploitation du sucre et à l’esclavage que sa bourgeoisie fortunée fait construire les palais et les villas les plus somptueux: architecture typique, marbre, Patio, pierres de taille, bois précieux. Tout à été miraculeusement épargné par le temps malgré les revers économiques et les sursauts de l’histoire. Trinidad est entièrement classée monument national et est inscrite au Patrimoine Culturel de l’Humanité depuis 1988.

Aux alentours de Trinidad, vous découvrirez los Ingenios (des sucriers) qui est à la fois une réserve naturelle et un musée d’histoire. A 15 km de Trinidad, se trouve Torre de Manaca Iznaga qui servait à surveiller les esclaves employés dans les sucrières de la vallée.

Trinidad, c’est le moyen le plus surprenant et le plus poétique pour remonter dans le temps.

CIENFUEGOS

Située à 250 km de la Havane et 70 km de Trinidad, Cienfuegos est une ville jeune, dynamique et aérée. Une ville de province au charme discret que des français de Bordeaux ont fondée en 1819. Aujourd’hui encore, son port est le premier port sucrier du monde et sa baie est l’une des plus grandes de Cuba.

Incontournable: le théâtre Terry et son architecture surprenante, le Prado et jardin Botanique de 94 ha qui vous invite à découvrir quelques unes des 2000 espèces tropicales et subtropicales qu’il recèle. Enfin, offrez-vous le plaisir d’un repas au Palacio de Valle; vous serez surpris par son architecture mélangeant le mauresque, le vénitien et le gothique !

Envie de quitter la ville ? Rendez-vous à la forteresse de Jagua construite en 1745, juste à côté d’un petit village de pêcheurs. Monté sur pilotis, celui-ci porte bien son nom puisqu’il s’appelle Perché !

CIENAGA DE ZAPATA

Le Parc National Cienaga Zapata est un refuge pour de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs, et témoin de la célèbre bataille de la Baie des Cochons. Une escale proposant la visite d’un pôle scientifique de différents élevages, notamment de crocodiles ou de Manjuari (espèce endémique et préhistorique de poisson). Le musée de Playa Giron permet de mieux comprendre l’affrontement du début de la Révolution Cubaine entre les Etats-Unis et Cuba. Egalement possibilité de se baigner dans une des petites plages tout au long de la baie. C’est une étape autant pour les amoureux de la nature que les plongeurs, les amateurs d’histoire et les adeptes de farniente.

SANTA CLARA

Fondée en 1689 par des familles désirant fuir les attaques de pirates sur la côte, Santa -Clara, plus de 200’000 habitants, est aujourd’hui surtout connue pour être intimement liée à l’histoire de la Révolution Cubaine.

C’est le Che, sur l’orde de Fidel Castro, qui se chargera le prendre Santa Clara et ainsi mettre le coup de grâce au gouvernement de Batista. Nous sommes en fin d’année 1958. Après s’est arrêté à l’Université avec sa colonne de Barbudos, le Che décide de monter sur le colline du Capiro afin de planifier son attaque. Ce sera le déraillement du train qui acheminait près de 25’000 soldats de l’armée régulière. Ils finiront par se rendre et, 8 jours après, Fidel entrait en vainqueur à La Havane. Visiter Santa Clara, c’est parcourir cette page d’histoire qui changera définitivement le destin de l’île.

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REMEDIOS

Petit village authentique, à l’est de Santa Clara, qui a survécu pendant le 18ème siècle grâce aux échanges avec les corsaires et les pirates, notamment français. Il en reste aujourd’hui des noms comme Hôtel Mascotte, ou Café du  Louvre. Connue aujourd’hui pour son 24 décembre et la célébration des fêtes de Las Parrandas  (patrimoine national), c’est une bourgade pleine de légendes, préservée du tourisme et où prédomine l’identité «Remediana». Le Musée de l’industrie sucrière, qui présente une centrale aujourd’hui arrêtée, témoigne de la principale activité commerciale de Cuba depuis plusieurs siècle. On s’y rend à bord d’un train à vapeur.

 

Etape idéale pour les amoureux d’authenticité, et pour loger dans une bourgade calme après la visite de la bruyante Santa Clara distante de 50km seulement.

Est de Cuba

REGION DE HOLGUIN

En débarquant à Cuba, Christophe Colomb croit avoir retrouvé le paradis perdu, la terre promise. Le 28 octobre 1492, il accoste à proximité de l’actuelle Gibara et cette vision de paradis perdu reste toujours d’actualité. En effet, la région se caractérise par ses magnifiques plages de sable blanc et sa végétation tropicale. Guardalavaca est ainsi devenue la seconde station balnéaire du pays après Varadero.

La ville de Holguin est la capitale de la province du même nom, l’une des dernières fondée à Cuba. Aujourd’hui connue comme la « ville des parcs », elle est la porte d’entrée de l’Oriente de Cuba grâce à son aéroport international.

Au sud d’Holguin, la ville de Bayamo est ne escale encore méconnue des circuits traditionnels. Pourtant, la capitale de la province de Granma est le berceau de nombreux personnages historiques : Carlos Manuel de Cespedes – père de la Patrie et 1er libérateur d’esclaves, Pedro Figueredo – à l’origine de l’hymne national inspiré par la Marseillaise, et enfin le fameux Pablo Milanés – chanteur incontournable de Cuba. Cette ville coloniale fut brûlée par ses habitants pour ne pas tomber aux mains des Espagnols.

CAMAGÜEY

Camagüey est la grande ville coloniale du centre de Cuba, à mi-chemin entre Santiago et Santa-Clara.

Surnommée la « ville des églises », son centre animé, composé d’un véritable labyrinthe de ruelles, est protégé par l’UNESCO et regorge d’artistes en tous genres.

La spécificité de la ville réside dans les Tinajones, grandes jarres en terre cuite. On dit que celui qui boit l’eau des Tinajones reviendra à Camagüey…

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BARACOA

Baracoa, 80’000 habitants, a le charme d’un de ces petits ports perdus des Antilles. Ce fut la première ville fondée par les Espagnols.

Bon nombre d’habitants de cette cité portent de nombreux noms d’origine française, beaucoup de familles venues d’Haiti l’ayant abordée au 18ème siècle.

Bananeraies et cocoteraies entourent la ville la plus orientale et la plus ancienne de Cuba. Rues pavées, calèches et bruit de sabots, air frais d’une mer sauvage, enfants jouant dans les ruelles, vitrines vieillottes…

Baracoa est une ville à découvrir lentement, en discutant, en sympathisant.

L’atmosphère y est reposante. Un certain nombre de sites importants sont à visiter, et ses environs offrent plusieurs excursions intéressantes. Le large Malecon de Baracoa est réputé comme étant l’une des plus belles routes de bord de mer.

SANTIAGO

Deuxième ville du pays, Santiago est la plus «caraïbe» des villes cubaines. Fruit de plusieurs siècles de métissage entre les Aborigènes, les Espagnols, les Africains, les Français et les Asiatiques, elle a conservé son caractère colonial avec ses rues étroites en escaliers, ses balustrades et ses patios. Cette multiplicité ethnique a forgé une culture d’une grande richesse et une bonne partie de la musique cubaine vient de Santiago.

Vous pouvez vous promener à Santiago dans le Parc Cespedes où les gens de tous âges viennent s’asseoir sur les bancs de pierre du jardin public ou alors visiter le musée Diego Velasquez, la rue Heredia, la Plaza Dolores, la Cathédrale de Nuestra Senora de la Asunsion qui s’élève sur le site de la première cathédrale de la ville, construite en 1520. Victime de plu-sieurs séismes, c’est le cinquième édifice à être rebâti à cet emplacement. La caserne de la Moncada est un haut lieu révolutionnaire du pays et on y trouve un petit musée récapitulant les principaux événements depuis la conquête espagnole. La Basilique del Cobre, près de Santiago, est un grand lieu de pèlerinage pour tous les Cubains. On y vient de loin pour invoquer la patronne de Cuba et, sur la route d’accès, des vendeurs vous proposeront des cierges, des bouquets de fleurs, des poupées de la Vierge et des pierres de cuivre…

 

Au sud de la ville, à environ 7 km, sur la route de San Pedro de la Roca, se dresse le Castillo del Morro qui domine l’entrée de la baie. Ses murs abritent le musée de la piraterie qui retrace l’histoire de l’époque coloniale à nos jours. A peine sorti de la ville de Santiago, vous pourrez visiter el Parque Baconao, le plus grand parc naturel de Cuba qui couvre 80’000 ha de la Sierra Maestra à la mer. Classé «Réserve de la Biosphère» par l’UNESCO, il possède environ 130 espèces de plantes endémiques dont certaines très rares et en voie d’extinction.

A 28 km de Santiago, La Cordillera de la Gran Piedra est une chaîne montagneuse de la Sierra Maestra, une barrière de 30 km qui sépare la côte de la vallée centrale. Son point culminant est un rocher de 1214 m et un escalier permet d’y accéder. Par temps clair, la vue est excellente et on peut même apercevoir Haiti et la Jamaïque. Sur la route de la Gran Piedra, vous passerez devant la Finca Isabelica, une ancienne plantation de café créée au début du 19ème siècle par des Français venus d’Haiti. Les ruines de cette ancienne propriété ont beaucoup de charme. Et si vous désirez profiter pleinement de la magie de Santiago, de sa nature, de sa culture et de ses traditions, n’hésitez pas à rentrer en contact avec ses habitants. Ils vous le rendront bien…

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