Bienvenue au Pays de la Teranga !

Baobabs et palétuviers, déserts et villes trépidantes, fleuves et océan. Est-ce de cette généreuse diversité que les Sénégalais puisent leur exceptionnel sens de l’hospitalité ? En effet, tour à tour, on se régale d’un poisson grillé fraichement pêché, on navigue en pirogue au cœur de la mangrove, on s’étonne devant la beauté des fromagers et baobabs, on admire l’élégance des femmes vêtues de boubous aussi colorés que l’est le cœur des habitants. De plus, autant d’émotions permettent de mieux saisir les nuances de ce territoire de 197’000km2 (4.8 fois la Suisse), coincé entre désert aride, forêt tropicale et océan. Ainsi, un voyage au Sénégal, c’est l’assurance d’un dépaysement total et d’une expérience africaine unique, au sein d’une population accueillante et chaleureuse. Enfin, bienvenue au pays de la Teranga !

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Population
Les plus de 16 millions de Sénégalais sont séparés en différents groupes ethniques, dont les plus importants sont les Wolofs (52%, surtout dans le Nord), les Peuls (19%, présents dans toute l’Afrique de l’Ouest) et les Sérères (12%, surtout dans le centre-Ouest). La Casamance (Sud) est principalement peuplée par les Diolas, qui représentent moins de 5% de la population totale.
Plus d’un quart des habitants sont concentrés dans la région surpeuplée de Dakar. Outre les groupes ethniques, un système de castes déterminées par le métier des ancêtres est encore très présent.
Environ 95% de la population pratique un Islam sunnite réputé pour sa modération et son ouverture. Le Christianisme, apparu avec la colonisation française, est pratiqué par 4% des habitants. Il n’est pas rare de voir des membres des deux communautés s’entraider et s’inviter lors des fêtes religieuses.
Si le football est le sport le plus populaire, la lutte sénégalaise déchaîne également les passions. Ancrée dans la tradition, cette pratique déplace les foules et les meilleurs lutteurs peuvent gagner autant, voire plus d’argent que les meilleurs footballeurs du pays. Assister à un combat représente à coup sûr un point fort d’un voyage au Sénégal !
Les spécialités culinaires locales sont réputées et savoureuses. On ne se lasse pas des thiéboudiennes, yassas et mafés.
Sa stabilité politique et sa situation géographique font du Sénégal l’un des pays d’Afrique les plus industrialisés et 55% des emplois sont consacrés aux services.

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Histoire
Dès le 7e siècle, plusieurs royaumes successifs apparurent dans la région, dont le Djolof, apparenté à l’Empire du Ghana. Entre le 8e et le 9e siècle, des commerçants arabo-berbères convertissent le peuple des Toucouleurs du Nord à l’Islam. Ceux-ci le diffuseront progressivement dans toute la région, mais ce n’est que 1000 ans plus tard que cette religion sera véritablement embrassée par toutes les populations.
Les premiers Européens à installer des comptoirs dans la région du Fleuve Sénégal furent les Portugais, dès 1442. Les Hollandais firent de même sur l’île de Gorée dès 1588, puis les Français en 1659, à Saint-Louis qui deviendra la première capitale du pays. Ces derniers s’installèrent ensuite dans toute la région et particulièrement sur l’île de Gorée qui devint un important centre du commerce d’esclaves.
La colonisation française commence dès 1800, après la Révolution Française et l’interdiction de la traite des Noirs. En 1895, la France crée l’Afrique Occidentale Française, dont Dakar sera la capitale. La République du Sénégal proclame son indépendance en 1960.

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Le Pays de la Teranga
Sous le terme « Teranga » sont regroupées des valeurs telles que l’hospitalité, la solidarité et le partage. Ce n’est pas un vain mot, le peuple sénégalais évoluant véritablement en société, de manière collectiviste.

 

 

INDALO SENEGAL

 

Notre propre bureau sur place, Indalo Sénégal, vous promet un excellent service personnalisé et des expériences uniques.

 

Basé à Saly, Indalo Sénégal est géré par un couple sénégalo-suisse expérimenté, passionné et amoureux de la destination.

 

Avec eux, nous avons créé des activités et excursions exclusives, privées et francophones, assurées par des guides très professionnels. Ils vous permettront d’aller à la rencontre du peuple sénégalais et de ressentir pleinement l’esprit de la Teranga !

 

De votre prise en charge à l’aéroport jusqu’au transfert retour, en passant par votre séance d’informations, la remise d’un téléphone portable local, et une assistance à votre service 24h sur 24, Indalo Sénégal vous promet un séjour d’exception qui vous laissera des souvenirs impérissables.

 

Bienvenue au Sénégal !

 

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Infos pratiques

La saison sèche au Sénégal, qui est aussi la moins chaude, s’étend de novembre à mai. De juillet à septembre, c’est la saison des pluies appelée également « hivernage ». Nous déconseillons les voyages durant cette période, surtout si vous prévoyez un circuit dans le pays. Juin et octobre marquent la transition entre les saisons, avec généralement peu de précipitations.

Toutefois, le Sénégal étant situé dans une zone « tampon » entre un climat sahélien sec (au Nord) et un climat tropical humide (au Sud), on note des disparités entre ces différentes régions.

Côté températures, la moyenne diurne mensuelle en janvier (mois le plus frais) est de 24°C à Dakar, 30°C à Saint-Louis (nord) et 33°C à Ziguinchor (sud). En juillet, cette moyenne passe à 30°C à Dakar, 31°C à Saint-Louis et 35°C à Ziguinchor.

Le Nord compte de 200mm de précipitations annuelles moyennes. Cette moyenne est de 350mm à Dakar et de 1’100mm à Ziguinchor.

Formalités : Passeport suisse valable 6 mois après la date de retour.

 

Vaccin : Aucun vaccin obligatoire (situation 2024). Veuillez vous adresser à un médecin spécialiste des maladies tropicales.

 

Monnaie : Franc CFA. Il est recommandé de prendre des Euros avant le départ.

 

Langues : Français, Wolof et autres dialectes.

Du Nord au Sud

LE NORD

Frontière naturelle avec la Mauritanie, le Fleuve Sénégal peut se visiter en croisière. Cette région, Le Fouta, possède une grande richesse culturelle, religieuse et historique. On y trouve notamment le Parc National des Oiseaux du Djoudj, considéré comme la 3ème réserve ornithologique mondiale.
Sur la côte Atlantique se trouve la première capitale du pays, la vibrante Saint-Louis. Se balader dans ses ruelles est un immanquable lors d’une visite au Sénégal, tout comme une visite du quartier des pêcheurs. Le Parc National de la Langue de Barbarie, bande de sable d’une trentaine de kilomètres, est une escale d’importance pour de nombreux oiseaux migrateurs.
Plus au Sud, la région du Ferlo couvre plus d’un tiers du pays. Vers sa côte se trouve le désert de sable de Lompoul, escale appréciée des voyageurs.

Située à l’extrême Nord-Ouest du pays, à l’embouchure du fleuve Sénégal, Saint-Louis est une ville chargée d’histoire. Première ville fondée par les Européens en Afrique Occidentale en 1659, la « Venise Africaine » fut longtemps la capitale du Sénégal et de la Mauritanie et demeura un comptoir de commerce important jusqu’au milieu du 20e siècle. Aujourd’hui, les différents quartiers de la vieille ville coloniale invitent à la flânerie et son port de pêche très animé est à ne pas manquer.

LE CENTRE

La région de Dakar, de loin la plus peuplée du Sénégal, offre un contraste saisissant entre vastes agglomérations, steppes aux milliers de baobabs et villages de pêcheurs typiques.
Dakar a été développée principalement sur la Presqu’île du Cap-Vert, d’où les bateaux partent vers l’Ile de Gorée qui se visite pour son histoire liée à l’esclavage.
Au nord de Dakar se trouve le Lac Rose et le village de Kayar, dont l’important port de pêche constitue une escale marquante.
Au sud de la capitale se trouve la Petite-Côte, zone touristique la plus importante. Les localités de La Somone et Saly, aux plages de sable fin, regroupent la plupart des hôtels du pays. Leur situation centrale est idéale pour rayonner dans toute la région, de Dakar au Delta du Saloum.
Au sud de Saly se trouve la commune de Joal-Fadiouth, réputée pour son île artificielle constituée uniquement de coquillages !
Encore plus au Sud, à la frontière avec la Gambie, se trouvent le Fleuve Saloum et son delta. Parc National depuis les années 70, il est recouvert d’une dense mangrove parsemée d’îlots et de baobabs. On y trouve de nombreux oiseaux, poissons et mammifères. Une magnifique journée de visite du delta en pirogue peut être organisée au départ de la Petite-Côte.
L’intérieur de la région centrale comprend des localités d’importance telles que Thiès, Kaolack et Touba, ville religieuse centre de la Confrérie Musulmane des Mourides.

Dakar, véritable carrefour entre l’Afrique et l’Occident, résonne comme le centre de ralliement politique, culturel et économique de l’Afrique de l’Ouest. Une ville dynamique, symbole de « l’Afrique en marche », où se concentrent l’essentiel des compétences et des richesses du pays. On tombe vite sous son charme en flânant dans ses rues encombrées aux nombreux parfums, couleurs et sourires… une ville métissée et envoutante à laquelle on ne peut rester indifférent.

LA CASAMANCE

En faisant route vers le Sud, on rencontre la Gambie, pays qui coupe quasiment le Sénégal en deux parties. Puis, plus au Sud, on trouve la Casamance, région qui paraît comme « coincée » entre la Gambie et la Guinée. Bien plus verdoyante que le reste du pays, la région possède également des plages considérées comme les plus belles d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’une culture et des traditions qui lui sont propres. Un voyage au Sénégal ne saurait être vraiment complet sans une visite de la Casamance.

Pour s’y rendre, l’idéal est de prendre un vol de Dakar vers Cap Skirring ou Ziguinchor. Mais on peut également y aller par la route en traversant la Gambie, ou en ferry nocturne depuis Dakar.

Majoritairement peuplée par les Diolas, qui parlent pour la plupart le crioulo (créole de souche portugaise), la région fut le théâtre dans les années 80 de violences perpétrées par un mouvement indépendantiste. Si la situation est bien plus calme aujourd’hui, cet épisode illustre la différence culturelle profonde entre la Casamance et le reste du pays.

LE SUD-EST

Région la plus reculée du Sénégal, frontalière avec le Mali et la Guinée, le Sénégal Oriental possède un important mélange de cultures et une grande variété de paysages. On y trouve le Parc National du Niokolo-Koba où, si on est chanceux, on peut observer éléphants, chimpanzés et lions.
La région de Kedougou, à l’extrême Sud-Est, dégage une impression de bout du monde. Les populations locales ont conservé intactes leurs traditions et coutumes, et on s’y émerveille devant les villages de huttes, les forêts verdoyantes et les cascades spectaculaires.

PHOTOS

Non, vous ne rêvez pas…

Véritable bijou du Pacifique Sud, la Polynésie Française décline ses 5 archipels et 118 îles en autant de contrastes de bleu turquoise, de vert émeraude et de blanc cristallin. Ses plages sont considérées comme les plus belles au monde, ses fonds marins sont d’une diversité exceptionnelle, et la culture polynésienne bien présente dans sa population vous assurera un dépaysement total. Bien plus qu’une destination, la Polynésie, se conjugue au pluriel ! Depuis les Marquises ou les Australes, authentiques et isolées, en passant par les Tuamotu, atolls de cartes postales, jusqu’aux Iles de la Société mariant lagons, motus, et montagnes de verdure, chacun y trouvera sa Polynésie, comme il l’a rêvée et le rêvera encore longtemps après son retour.

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POPULATION

On compte environ 280’000 habitants en Polynésie Française, parmi lesquels 78% de Polynésiens, 12% d’Européens et 10% d’Asiatiques (principalement chinois). Près de 70% des habitants vivent sur l’île de Tahiti.

La culture polynésienne prend une place très importante. Si le français reste la langue officielle, on remarque que presque tous les panneaux et indications sont écrits d’abord en langue locale, avant la traduction française. Les langues parlées principalement sont, outre le français : le tahitien, le marquisien, le paumotu et le mangarevien.

Les Polynésiens sont en grande majorité catholiques, mais incluent certains concepts locaux à leurs croyances, comme le Mana (Force, pouvoir, grandeur…), ou Mana Nui (Grand Mana).

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HISTOIRE

Les premiers habitants débarquèrent aux Marquises et sur les Iles de la Société, apparemment depuis le Sud-Est asiatique, vers l’an 150 avant notre ère. Il faut attendre ensuite l’année 1521 pour trouver la première trace d’une « découverte » européenne par Magellan, aux Tuamotu. S’en suivirent de nombreuses nouvelles observations jusqu’au 18ème siècle. La première mission permanente européenne, qui durera moins d’un an, est installée à Tahiti en 1774 par l’Espagne.

 

C’est toutefois la date du 5 mars 1797, toujours commémorée dans l’archipel, qui vit les Britanniques installer la première mission appelée à durer, sur l’île de Moorea. Le peuple polynésien s’organise alors en Royaume, sous le règne des rois et reines Pomare, acceptant la prédominance britannique.

 

Dès 1842, désireux de freiner l’expansion britannique dans le Pacifique, les Français débutèrent la colonisation de la Polynésie. Le protectorat français est officiellement établi en 1847, en accord avec la Reine Pomare IV. En 1880, le Roi Pomare V cède le territoire à la France, et la colonie prend le statut « d’Etablissements français de l’Océanie ». Pomare V meurt en 1891, date coïncidant avec l’arrivée du premier habitant célèbre de l’archipel : Paul Gauguin.

Le demi-siècle suivant verra la colonisation française s’intensifier avec l’annexion progressive d’îles et archipels de plus en plus éloignés (Gambiers, Australes).

 

En 1946, la Polynésie devient un Territoire d’Outre-Mer (TOM). Les Polynésiens obtiennent le droit de vote, mais un mouvement anticolonialiste sous-jacent depuis quelques années prend de l’importance. C’est seulement en 1957 que le territoire prend le nom de « Polynésie Française ». En 1958, la France tente d’y mettre en place un impôt sur le revenu, mais il sera immédiatement abrogé après d’importantes manifestations. Le monde vit à l’heure de la décolonisation et la population locale n’est pas disposée à se laisser imposer des règles par la France. Il votera toutefois en faveur du maintien du statut de TOM en 1958. L’impôt sur le revenu est toujours inexistant de nos jours.

 

Voyant le développement touristique d’Hawaii, la France décide de construire un aéroport international à Papeete. Il sera terminé en 1961. En 1977, après plusieurs années de tensions politiques, la Polynésie Française reçoit un statut dit « d’Autonomie de Gestion » puis, en 1984, forme un véritable gouvernement local avec un Président du Gouvernement.

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Quiconque a déjà voyagé en Polynésie aura remarqué le désir fort d’une grande partie de la population de cultiver une identité locale forte. Cela se perçoit dans la langue et les croyances, mais aussi dans bien d’autres domaines dont le plus emblématique est dans doute le tatouage. Le mot lui-même vient du terme polynésien Tatau qui signifie « frapper » (les tatouages traditionnels étant réalisés en frappant un os de baleine aiguisé sur la peau pour y faire pénétrer l’encre). A cause de la colonisation européenne, et surtout de la christianisation, l’art du tatouage fut quasiment perdu en Polynésie. Ce n’est que dans les années 80, grâce aux croquis d’un missionnaire allemand et à des tatoueurs des Samoa que le tatouage refit son apparition. Depuis, la majorité des Polynésiens arborent fièrement des tatouages aux motifs traditionnels, généralement dans le style de leur archipel d’origine.

 

L’architecture locale est encore visible principalement grâce aux Faré (cabanes). De nombreux vestiges archéologiques présents sur les différentes îles nous permettent d’observer Marae (lieux sacrés), Paepae (fondations dallées) ou Tiki (statues).

 

Si la musique et les chants séculaires ont été quasiment perdus, la danse traditionnelle reste très présente, principalement au travers du festival « Heiva i Tahiti ».

Infos pratiques

En Polynésie, c’est l’été toute l’année! Le climat tropical y est rafraîchi par les alizés, ce qui porte la température annuelle moyenne de l’air comme de l’eau à 25°C. On y distingue toutefois 2 saisons. Durant la saison sèche, de mars à novembre, les températures se situent entre 21°C et 27°C. De décembre à février, la température peut atteindre 35°C et les précipitations sont plus abondantes. Mais les averses dépassent rarement 30 minutes. 

On note également des différences entre les archipels. Les Iles Australes et Gambier, plus au Sud, offrent un climat plus frais, surtout de mai à septembre. A l’inverse, les Iles Marquises sont plus proches de l’équateur, les températures y sont donc plus élevées. L’Archipel des Tuamotu, dépourvu de reliefs, bénéficie de l’un des taux d’ensoleillement les plus élevés au monde.

Formalités : Passeport suisse valable. En cas de transit aux USA, formulaire ESTA et passeport valable 6 mois après le retour.

 

Vaccins : Aucun vaccin obligatoire

 

Monnaie : Franc CFP

 

Langues : Français, Tahitien et autres dialectes polynésiens

Archipels et îles

LES ILES DE LA SOCIETE

Archipel le plus peuplé, il regroupe les îles les plus célèbres séparées en deux groupes. Les Iles du Vent regroupent notamment Tahiti, Moorea et Tetiaroa, alors que les Iles sous le Vent sont composées de Bora Bora, Huahine, Raiatea, Tahaa et Maupiti, entre autres.

En tout, ce sont 9 îles hautes et 5 atolls qui furent formés par le point chaud de la Société. La plupart est formée d’un île haute entourée d’une barrière de corail et de motus (îlots coralliens).

Tahiti, est l’île la plus peuplée de l’archipel, où l’on trouve l’aéroport international et la capitale Papeete avec son célèbre marché. L’île est séparée en deux : Tahiti Nui (la grande) et Tahiti Iti (la petite). Son centre verdoyant et montagneux, parsemé de rivières et cascades, invite à la randonnée. On y trouve une multitude d’hôtels et prestataires touristiques, ce qui en fait une destination idéale pour les voyageurs en quête d’activités nautiques. C’est également une île offrant de nombreux spots de surf.

Moorea, « l’Ile Sœur » de Tahiti, se rejoint depuis Papeete en 30 minutes de bateau ou 10 minutes de vol. Très verte et dotée d’un lagon splendide, elle offre comme sa sœur une pléiade de logements et activités dans un environnement un peu plus calme et moins peuplé. Elle est réputée pour ses sites archéologiques, ses plantations d’ananas, ses randonnées, ses magnifiques plages, l’observation des raies et requins, ainsi que des baleines d’août à octobre.

Bora Bora, dont seul le nom fait rêver les voyageurs du monde entier, possède un lagon extraordinaire, souvent considéré comme le plus beau au monde. Elle est constituée d’une île centrale volcanique majestueuse, trônant telle une reine entourée de ses sujets : les nombreux motus ceignant le lagon. Base militaire américaine durant la 2e Guerre Mondiale, passé lui ayant légué son aéroport, elle est aujourd’hui un centre touristique incontournable de la Polynésie grâce aux nombreux hôtels situés principalement sur ses motus.

Huahine, anciennement gouvernée par des reines, a gardé le surnom « d’Ile de la Femme ». Vaste et peu peuplée, on y profite d’un contact authentique avec la population locale. Elle est considérée, grâce à sa végétation sauvage et luxuriante, comme le Jardin d’Eden du Pacifique Sud. Ses nombreuses petites criques et motus, tout comme ses sites de snorkeling réputés, en font la destination rêvée pour quiconque recherche le calme et l’intimité.

Raiatea, berceau de la culture polynésienne, possède une histoire très riche qui lui légua de nombreux sites archéologiques (parmi les plus beaux du pacifique) ainsi que son surnom « d’Ile Sacrée ». Parsemée de vallées profondes et verdoyantes qu’on peut admirer depuis sa route traversière unique, elle est célèbre pour sa fleur endémique : le Tiare Apetahi. On y trouve également la seule rivière navigable de Polynésie et de nombreuses chutes d’eau

Taha’a est située dans le même lagon que Raiatea. Deux fois plus petite que sa voisine, elle a su préserver son authenticité. Les plantations de vanille qu’on peut y visiter lui ont donnée son surnom « d’Ile Vanille ». On y trouve également des fermes perlières ainsi qu’un jardin de corail exceptionnel.

Maupiti, la plus petite des îles de la Société, mérite son surnom « d’Ile Secrète ». Considérée comme la Bora Bora des années 60, elle est également composée d’un île haute entourée d’un lagon cristallin et de motus. La principale différence avec sa grande sœur, c’est qu’ici les hôtels sont remplacés par des pensions de famille.

L’ARCHIPEL DES TUAMOTU

Vaste étendue de 900km carrés, cet archipel est constitué de 78 atolls coralliens rivalisant de bleus turquoise et de sable blanc. Très prisé par les plongeurs, il est également très apprécié par les voyageurs en quête de tranquillité, de farniente et de paysages paradisiaques.

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Rangiroa, considéré par le Commandant Cousteau comme le site de plongée le plus riche de la planète, est le 2ème plus grand lagon au monde. Il pourrait contenir l’île de Tahiti tout entière ! Véritable paradis des plongeurs et des amateurs de snorkeling grâce à sa faune aussi variée qu’abondante, on y trouve également le célèbre « Lagon Bleu », l’Ile aux Oiseaux, des fermes perlières et même un vignoble !

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Fakarava, 2ème atoll polynésien par sa taille, fait partie d’une biosphère classée par l’UNESCO comprenant 7 atolls. On ne trouve aucun hôtel dans ce paysage de carte postale. Ici, on ne loge qu’en pension de famille. Ses fonds marins très riches sont très prisés et se découvrent grâce aux différents centres de plongée de l’atoll.

Tikehau, tout proche de Rangiroa, possède le lagon considéré comme le plus poissonneux au monde. Ses motus au sable blanc et rose, dont seuls deux sont habités, invitent à la flânerie et au snorkeling. Ici, on se croit Robinson Crusoé l’espace de quelques jours.

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LES ILES MARQUISES

« Le temps s’immobilise aux Marquises », chantait Jacques Brel dans les années 70. Cette maxime correspond encore parfaitement à la « Terre des Hommes » de nos jours. Un séjour aux Marquises, c’est la promesse d’un voyage hors du temps, empreint d’authenticité, durant lequel on ressent toute l’énergie dégagée par ces îles volcaniques aux parois abruptes et à la végétation luxuriante. Ici, pas de lagon corallien, mais l’assurance d’un accueil chaleureux par une population souvent tatouée qui vit au rythme de ces îles isolées au milieu du Pacifique.

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Nuku Hiva est la plus grande et la plus peuplée des Iles Marquises avec ses 3000 habitants. Son chef-lieu, Taiohae, est également la « capitale » de l’archipel. On y trouve la Cathédrale Notre Dame des Marquises dont les murs ont été construits avec des pierres de toutes les îles des Marquises. La cascade Hakaui, haute de 350 mètres, est située au bout d’une vallée luxuriante magnifique. On y trouve également plusieurs sites archéologiques et une faune marine attirant de nombreux plongeurs.

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Hiva Oa est sans doute la plus célèbre de l’archipel puisqu’elle a accueilli le peintre Paul Gauguin et, surtout, le chanteur Jacques Brel qui y trouva son paradis, loin du tumulte de la célébrité. On peut aujourd’hui encore leur rendre hommage dans le magnifique cimetière du Calvaire. Ses nombreux sites archéologiques noyés dans la végétation luxuriante ainsi que ses pics rocheux et ses plages de sable noir en font une étape polynésienne incontournable.

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Ua Pou, avec ses deux colonnes basaltiques emblématiques, est un petit bijou perdu où vous attendent de charmantes randonnées pédestres et équestres. On n’y trouve que quelques pensions de famille permettant de s’immerger dans l’authenticité des marquises d’un autre temps.

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LES ILES AUSTRALES

Archipel semblant « perdu » tout au Sud de la Polynésie, à l’écart des routes maritimes, les Australes représentent pour chaque voyageur une aventure au bout du monde, emprunte de traditions et de rencontres surprenantes. On n’y loge qu’en pension de famille afin de vivre pleinement la sérénité des lieux et la chaleur de l’accueil des habitants.

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Tubuai, centre administratif des Australes, vit principalement d’agriculture. Idéale pour la randonnée, son lagon et ses motus son également prisés des adeptes de baignade et de snorkeling. Les alizés y sont particulièrement favorables à la pratique du kitesurf et du windsurf.

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Rurutu est l’île la plus peuplée de l’archipel avec ses 2500 habitants. Elle ne possède pas de lagon, ce qui ne l’empêche pas d’être dotée de magnifiques plages blanches. Célèbre pour ses grottes, ses sites archéologiques, ainsi que pour les nombreuses baleines à bosse qui se reproduisent dans ses eaux de juillet à octobre, cette île saura charmer les amoureux de paysages variés et d’accueil authentique.

Rimatara, minuscule île ronde de 8km carrés, est entourée par un lagon peu profond délimité par une barrière de corail. Sa nature vierge ravira les férus d’ornithologie ainsi que toute personne en quête du havre de paix ultime.

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LES ILES GAMBIER

Situées à l’extrême Sud-Est de la Polynésie Française, les 14 îles hautes et nombreux îlots coralliens formant Les Gambier ne sont habités que par 1600 personnes vivant principalement de la perliculture.

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Mangareva, « l’Ile Flottante », regroupe près de 90% des habitants de l’archipel. Réputée pour son lagon aux mille couleurs où sont cultivées des perles noires d’une rare qualité, elle présente en son centre une chaîne montagneuse idéale pour les randonnées. Entre pêche traditionnelle, snorkeling et contacts privilégiés avec une population rarement confrontée aux touristes, on vient y chercher la quiétude d’une île isolée.

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Vivre et laisser vivre

Curaçao, Etat Autonome au sein du Royaume des Pays-Bas, est la plus grande des îles ABC (450 km2), la plus peuplée avec plus de 150’000 habitants de 50 nationalités, et la plus animée. Sa côte Nord-Est est plutôt rocheuse, alors que sa côte Sud-Ouest (sous-le-vent), abrite les plages, villes, et récifs coralliens. 

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Sa capitale, Willemstad, ressemble à une mini-Amsterdam, avec ses maisons colorées. On y parle principalement le créole papiamento, joyeux mélange d’espagnol, de portugais, de français, d’anglais, de langues africaines et d’arawak, mais également anglais, néerlandais et espagnol. 

 

La population locale est un métissage découlant des différentes colonisations et de l’esclavage, ainsi que de la proximité immédiate de l’Amérique du Sud. Une importante colonie juive s’y est également implantée au 17e siècle, attirée par l’absence de lois discriminantes à leur encontre. Des styles musicaux uniques s’y sont développés au fil des siècles et des influences, comme le « Tambú » (Blues de Curaçao), le « Seú » (danse des récoltes) et le «Tumba» (carnaval). Les amoureux de gastronomie seront gâtés, car Curaçao propose de nombreux restaurants internationaux de qualité. Mais les spécialités locales ne sont pas en reste : «Yuana» (iguane), «Kabritu» (chèvre), «Keshi Yena» (fromage fourré au poulet) et sucreries feront le bonheur des amateurs de découvertes gustatives. 

 

Curaçao est une destination complète grâce à sa large palette d’activités sportives, ses trésors naturels sous-marins et terrestres (parc national Christoffelpark), ses 17 plages de sable fin, sa capitale historique, ses nombreux magasins et boutiques et sa vie nocturne trépidante. Chacun trouvera son compte sur cette île où le climat est clément toute l’année !

Infos pratiques

Ces îles Aruba, Bonaire et Curaçao font partie des Antilles Sous le Vent et sont situées au large du Venezuela. Elles sont donc situés hors de la ceinture des ouragans et bénéficient d’un climat ensoleillé et aride toute l’année. 

 

La période la plus pluvieuse s’étend d’octobre à décembre, mais la quantité de pluie reste faible et les averses sont généralement de courte durée. La période la plus “fraîche” va de décembre à février, mais les températures flirtent tout de même régulièrement avec les 30°C durant la journée.

Formalités : Passeport suisse valable

 

Vaccins : Aucun vaccin obligatoire

 

Monnaie : Florin des Antilles Néerlandaises et Dollar US

 

Langues : Néerlandais, Papiamentu, Anglais

Photos

Introduction

Bonaire, depuis la dissolution de l’Etat Autonome des Antilles Néerlandaises le 10.10.2010, est la seule des 3 îles ABC à avoir choisi un statut de commune néerlandaise, tout comme Saba et St-Eustache. Couvrant 288km2 et entourée par une barrière de corail qui fait sa renommée, elle est un paradis pour tous les amateurs de plongée et de snorkeling.

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Les 2 seules villes de l’île sont Kralendijk, le chef-lieu, et Rincon, la première cité construite par les Espagnols. Bien que la langue officielle de Bonaire soit le Néerlandais, la majorité de ses 12’000 habitants parle plutôt le créole papiamento, l’anglais ou l’espagnol.

Malgré sa petite taille, Bonaire possède une culture propre, résultat de son histoire coloniale et de l’esclavage. Des instruments typiques comme le « bari » ou le «chapi» sont utilisés lors des festivités pour danser le «simadan». On trouve également à Bonaire la seule distillerie au monde à produire une liqueur de cactus !

 

Outre la plongée, Bonaire est célèbre pour ses spots de planche à voile et de kite surf, pour ses 22 magnifiques plages, ainsi que pour «Lac», le plus grand lagon des îles ABC (700 ha). Mais les amoureux de nature terrestre seront également charmés par le Parc National Washington Slagbaai, et par la faune particulière de l’île : ânes sauvages, flamants roses ou iguanes. Des sentiers de randonnée permettent de parcourir l’île ou de gravir le Brandaris (241 m). Une excursion sur Klein Bonaire, îlot protégé de 6km2, est un incontournable.

 

La sympathie des habitants de Bonaire a donné à l’île son slogan touristique : «Visiteur un jour, ami pour toujours» !

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Infos pratiques

Ces îles Aruba, Bonaire et Curaçao font partie des Antilles Sous le Vent et sont situées au large du Venezuela. Elles sont donc situés hors de la ceinture des ouragans et bénéficient d’un climat ensoleillé et aride toute l’année. 

 

La période la plus pluvieuse s’étend d’octobre à décembre, mais la quantité de pluie reste faible et les averses sont généralement de courte durée. La période la plus “fraîche” va de décembre à février, mais les températures flirtent tout de même régulièrement avec les 30°C durant la journée.

Formalités : Passeport suisse valable

 

Vaccins : Aucun vaccin obligatoire

 

Monnaie : Dollar US

 

Langues : Néerlandais, Papiamentu, Anglais

Photos

Aruba, une île heureuse

Aruba est un Etat Autonome du Royaume des Pays-Bas depuis 1986. Elle est la plus occidentale et la plus petite des îles ABC avec ses 189 km2 pour plus de 120’000 habitants, dont près d’un tiers à Oranjestad, la capitale.

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Comme chez ses voisines Curaçao et Bonaire, on y parle principalement le créole papiamento, l’anglais, l’espagnol, et un petit peu de néerlandais, pourtant langue officielle.

 

Aruba a connu plusieurs époques prospères après les années de piraterie. Les Néerlandais y trouvèrent de l’or au 19ᵉ siècle, puis y développèrent une raffinerie pour le pétrole du Venezuela au 20ᵉ, avant de se concentrer prioritairement sur le tourisme. 

 

Sa population est un mélange d’Européens, de descendants d’esclaves africains, d’amérindiens Caquetios et de Sud-Américains. Ces différentes influences ont conféré à Aruba une culture musicale et culinaire très variée. Le Carnaval est une fête incontournable de l’île. 

 

L’intérêt principal d’Aruba réside dans la splendeur de ses plages de sable blanc, parmi les plus belles des Caraïbes, et dans la haute qualité de son hôtellerie. De nombreuses activités nautiques sont disponibles sur la côte Sous-le-vent, où se concentrent les hôtels, et de nombreux restaurants internationaux de qualité sont présents dans les zones hôtelières et dans la capitale. Pour compléter l’offre touristique, bars, discothèques, casinos et boutiques sont présents en nombre sur l’île.

 

Grâce à son climat très sec et son éloignement des zones à risques cycloniques, Aruba est une destination annuelle, parfaite pour trouver l’été à n’importe quelle époque de l’année !

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Infos pratiques

Ces îles Aruba, Bonaire et Curaçao font partie des Antilles Sous le Vent et sont situées au large du Venezuela. Elles sont donc situés hors de la ceinture des ouragans et bénéficient d’un climat ensoleillé et aride toute l’année. 

 

La période la plus pluvieuse s’étend d’octobre à décembre, mais la quantité de pluie reste faible et les averses sont généralement de courte durée. La période la plus “fraîche” va de décembre à février, mais les températures flirtent tout de même régulièrement avec les 30°C durant la journée.

Formalités : Passeport suisse valable

 

Vaccins : Aucun vaccin obligatoire

 

Monnaie : Florin Arubais & Dollar US

 

Langues : Néerlandais, Papiamentu, Anglais.

Photos

L’île-village aux eaux turquoise

A 25 km au Sud de St-Martin et à 175 km au Nord-Ouest de la Guadeloupe, dont elle fait partie, St-Barthélemy, ou St-Barth pour les intimes, est l’île de la tranquillité loin du stress des villes. Ses pélicans omniprésents semblent veiller à ce qu’aucune maison ne dépasse la hauteur des palmiers.

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Bâtisses suédoises ou maisons coloniales, aucun édifice n’échappe à la règle. Voilà pourquoi sans doute l’île, grande comme un mouchoir de poche (10 km de long pour 5 km de large),  prend des airs de «maison de poupée».

 

Bien avant que les yachts ne hissent leur pavillon dans le port de Gustavia et que l’île ne devienne le rendez-vous de la jet-set, St-Barthélemy fut le repaire de nombreux boucaniers et pirates. Elle doit son nom à Christophe Colomb qui, lorsqu’il la découvrit en 1493, lui donna le prénom de son frère. Dès 1656, les premiers colons comprirent vite que l’île ne serait jamais un joyau de l’agriculture, compte-tenu de la nature ingrate de son sol. Pourtant, par la suite, d’autres colons d’origine normande et bretonne débarquèrent à St-Barth. La population est à 95% blanche : le manque de rivières et la pauvreté des sols expliquent pourquoi, à l’époque où le trafic d’esclaves était important dans les îles voisines pour la culture de la canne à sucre, St-Barth a échappé à l’esclavage industriel. Les paysans peu fortunés, en effet, n’avaient ni les moyens suffisants ni la terre adéquate pour les faire venir.

 

St-Barth propose des plages pour tous les goûts, chacune ayant une atmosphère et un charme tout particulier. Ceux que les vagues et les rouleaux effraient opteront pour les plages de Grand Cul-de-Sac et Petit Cul-de-Sac pour le calme de leurs eaux, protégées par une barrière de corail. Les adeptes de la marche pourront atteindre les plages des Anses de Colombier ou du Gouverneur,  après avoir traversé d’impressionnantes forêts de cactus géants. Quant aux adeptes des petits pas, ils privilégieront sans nul doute les plages de St-Jean ou des Flamands, pour leur proximité avec l’hôtel ou leurs larges étendues de sable blanc.

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Infos pratiques

Les îles de St-Martin et St-Barthélémy sont situées tout au Nord de l’Arc des Petites Antilles et sont dépourvues de haut relief. Elles sont donc beaucoup plus sèches que leurs cousines situées plus au Sud. Ainsi, il y pleut autant durant la période pluvieuse que durant la saison sèche dans les zones humides de Guadeloupe et de Martinique.

Elles offrent un fort taux d’ensoleillement toute l’année, et leur période plus pluvieuse s’étend de d’août à novembre. Mais les averses sont généralement de courte durée. La saison à risques d’ouragans est identique qu’en Martinique et en Guadeloupe.

Formalités : Passeport suisse ou carte d’identité suisse valable

 

Vaccins : Aucun vaccin obligatoire

 

Monnaie : Euro

 

Langues : Français, Créole, Patois St-Barth

Photos

Loisirs sur fond de sable blanc

Baigné par l’océan Atlantique à l’est et la mer des Antilles à l’ouest, Saint-Martin est le plus petit territoire du monde à être partagé entre deux pays. Sur 88 km2, 33 appartiennent aux Pays-bas et 55 à la France. 

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Comme St-Barthélemy, St-Martin est un port franc et fait bénéficier les investisseurs étrangers comme les touristes de bons avantages fiscaux et de produits non taxés.

 

St-Martin comme de nombreuses autres îles des Antilles doit son nom à Christophe Colomb qui aborda cette petite île le 11 novembre 1493, jour de la Saint-Martin et la baptisa du même nom. Vers 1648, les Français et les Hollandais se partagèrent le territoire. Selon la légende, les colons auraient décidé de régler leur problème territorial en demandant à un Français et à un Hollandais de se placer dos à dos à une extrémité de l’île, et de courir chacun en direction opposée le long de la côte. Une ligne serait tracée entre le point de départ et le point de rencontre des deux hommes. Si la zone française est aujourd’hui plus vaste que la partie hollandaise, c’est, toujours selon la légende, qu’en cours de route, le Français aurait étanché sa soif en buvant du vin, tandis que son concurrent aurait avalé du genièvre, alcool plus fort qui aurait freiné sa progression…

 

Les accros du shopping pourront appaiser leurs envies dans la ville hollandaise de Philipsburg ou dévaliser les boutiques de la séduisante sous-préfecture de la partie française qu’est Marigot. Les fins gourmets ne sont pas oubliés. Ceux-ci pourront se donner rendez-vous à Grand-Case, l’un des plus pittoresques villages de l’île où ses cases créoles aux couleurs vives attendent les amateurs de fine chaire.

 

Saint-Martin compte pas moins de 36 plages de sable blanc où l’eau turquoise et claire invite à la baignade et au farniente.

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Infos pratiques

Les îles de St-Martin et St-Barthélémy sont situées tout au Nord de l’Arc des Petites Antilles et sont dépourvues de haut relief. Elles sont donc beaucoup plus sèches que leurs cousines situées plus au Sud. Ainsi, il y pleut autant durant la période pluvieuse que durant la saison sèche dans les zones humides de Guadeloupe et de Martinique.

Elles offrent un fort taux d’ensoleillement toute l’année, et leur période plus pluvieuse s’étend de d’août à novembre. Mais les averses sont généralement de courte durée. La saison à risques d’ouragans est identique qu’en Martinique et en Guadeloupe.

Formalités : Passeport suisse ou carte d’identité suisse valable

 

Vaccins : Aucun vaccin obligatoire

 

Monnaie : St-Martin – Euro
St.Maarten – Florin des Antilles Néerlandaises & Dollar US

 

Langues : St-Martin – Français, Anglais, Créole
St.Maarten – Néerlandais, Anglais

Photos

La nature à l’état brut

La Dominique offre un contraste saisissant avec ses voisines françaises. Beaucoup moins peuplée et développée, elle est recouverte d’une nature vierge et grandiose garnissant les flancs des ses volcans. Ile géologiquement la plus jeune des Antilles, peu exploitée par les colons de l’époque, il est dit que c’est la seule que Christophe Colomb reconnaîtrait encore aujourd’hui.

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HISTOIRE

Habitée par des populations Arawaks et Kalinagos, l’île est abordée par Christophe Colomb en 1493, un dimanche, ce qui lui valu son nom originel: Domingo. Colonisée dès lors par les Espagnols, elle est cédée aux Français en 1625. Anglais et français s’affronteront ensuite à de nombreuses reprises pour son contrôle avant de la déclarer “zone neutre” dès 1660. Mais les uns comme les autres se l’approprieront encore à de multiples reprises jusqu’en 1814, date à laquelle elle devient définitivement britannique. Son indépendance sera déclarée en 1978. Un an plus tard, l’ouragan David passa sur l’île, faisant de ce jeune pays le plus pauvre des Caraïbes avec Haïti.

 

POPULATION – La Dominique, terre de refuge

Les pays colonisateurs successifs n’exploitèrent que très peu l’île à cause de sa topographie difficile. Les indiens Kalinagos y échappèrent donc aux massacres perpétrés sur les autres îles, et ceux de Martinique et de Guadeloupe virent en nombre en Dominique pour sauver leur vie. Dès 1903, la couronne britannique leur céda des terres. C’est aujourd’hui la dernière île des Caraïbes où ce peuple, environ 3’000 personnes, subsiste encore. L’esclavage y fut aboli en 1833, 15 ans avant que ce soit le cas dans les îles françaises voisines, créant ainsi un exode massif d’esclaves y trouvant refuge et contribuant grandement au peuplement de l’île qui compte aujourd’hui environ 75’000 habitants.

Suite au mouvement jamaïcain des années 30, de nombreux habitants de l’île se convertirent au rastafarisme. Longtemps persécutés par le gouvernement britannique, les rastas peuplent aujourd’hui la nature vierge du centre de l’île, cultivant fruits et légumes bio. Certains occupent également des postes publics en vue et influent sur la culture de l’île, le reggae étant entendu un peu partout.

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Infos pratiques

La Dominique jouit d’un climat chaud et humide toute l’année. On remarque toutefois une saison plus chaude et humide de mi-juin à mi-novembre et une saison plus fraîche et sèche de janvier à mi-avril. 

Les pluies, généralement assez brèves, sont plus fréquentes dans le centre montagneux et à l’Est de l’île, soumis aux vents de l’Atlantique. La saison à risques d’ouragans est identique qu’en Martinique et en Guadeloupe.

Formalités : Passeport suisse valable.
Taxe de sortie de XCD 55.- pour les plus de 12 ans.

 

Monnaie : Eastern Caribbean Dollar

 

Langues : Français, Créole

Survol de l’Ile Nature

Villes principales

Roseau
La capitale fut construite au 18e siècle par les Français et compte environ 17’000 habitants. Son centre-ville possède encore de nombreuses bâtisses de style colonial créole. Peu éclairée le soir, il s’y dégage une agréable atmosphère de “ville de pirates”.

 

Portsmouth
La ville du Nord, environ 3’500 habitants, fut la capitale des britanniques avant la construction de Roseau. Etablie dans une zone marécageuse, la malaria y fit des ravages. On y trouve aujourd’hui une université de médecine comptant de nombreux étudiants américains et apportant beaucoup au pays, tant au niveau des soins que de l’économie.

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la nature

D’une superficie de 754km2, la Dominique est géologiquement la plus jeune île des Caraïbes. Elle est formée de 7 volcans, dont le Morne Diablotins, point culminant des Antilles du haut de ses 1447m. Le volcanisme est partout, des sources d’eau chaude dans la forêt aux spots de snorkeling parsemés de bulles d’air, en passant par le Boiling Lake, 2ème plus grand lac bouillonnant du monde. En sillonnant les routes de l’île, il n’est pas rare de croiser des fumerolles s’élevant du sol. Cette activité volcanique contribue à l’impression d’énergie exceptionnelle qui émane de l’île.

 

Recouverte d’une forêt tropicale primaire et de 365 rivières aux nombreuses chutes d’eau, les Britanniques y créent en 1975 le Parc National du Morne Trois Pitons, aujourd’hui classé au patrimoine mondial naturel par l’UNESCO.

En 2011 fut créé le Waitukubuli National Trail, plus long sentier de randonnée des Antilles, faisant le bonheur des randonneurs.

Posant fièrement sur le drapeau du pays, le perroquet sisserou, est endémique de l’île qui compte plus de 186 espèces d’oiseaux. C’est également une destination privilégiée pour l’observation des cachalots qui peuplent ses eaux tout au long de l’année. De nombreux autres cétacés sont présents selon les saisons. Les plongeurs apprécient particulièrement l’île, ses fonds marins étant très bien conservés.

 

Souvent surnommée « l’Ile Nature », la Dominique s’est dotée d’un programme d’écotourisme plusieurs fois récompensé. En 2007, elle créa un programme destiné à la transformer en “île biologique” en adaptant l’agriculture, le tourisme, le commerce et la consommation.

En septembre 2017, l’ouragan Maria fit beaucoup de dégâts sur l’île. La nature reprend gentiment le dessus, tout comme l’économie, le gouvernement ayant à coeur de tout “reconstruire mieux qu’avant”.

Photos

Entrez dans la magie, vivez l’Amazonie

La nature vierge grandiose de la Forêt Amazonienne, la haute technologie du Centre Spatial, l’impressionnante mixité culturelle des habitants, l’histoire tourmentée des bagnes… Bienvenue en Guyane, le plus grand département de France, petit bout d’Europe en Amérique-du-Sud! Son territoire, vaste comme plus de deux fois la Suisse pour environ 300’000 habitants, est recouvert à près de 95% par la forêt. Ses zones habitées sont donc principalement concentrées sur le littoral atlantique, de la frontière brésilienne à l’Est à la frontière surinamienne à l’Ouest.

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HISTOIRE

Le passé de la Guyane est particulièrement mouvementé et principalement associé à l’histoire des Bagnes.

La colonisation a débuté dès 1503 et fut très compliquée du fait du climat difficile, des maladies et des rapports violents avec les populations locales. Elle fut pérennisée plus tard par l’apport de nombreux esclaves africains, puis par l’implantation des bagnes.

Ces derniers, qui n’ont rien à envier aux camps de concentration de la 2e guerre mondiale, ont commencé peur activité par la déportation de révolutionnaires en 1795 mais ont été principalement actifs de 1852 à 1946, date à laquelle la Guyane obtint définitivement son statut de Département d’Outre-Mer. Ils étaient répartis en près de 30 sites sur le territoire, dont les plus importants étaient St-Laurent-du-Maroni, les Iles du Salut et Cayenne. Sur les plus de 90’000 prisonniers déportés ici, les plus connus sont Alfred Dreyfus et Henri Charrière, dit “Papillon”, célèbre grâce au film du même nom.

 

POPULATION

L’histoire tourmentée de Guyane lui a laissé un héritage culturel riche et varié. Les premiers habitants étaient bien sûr les Amérindiens, toujours présents surtout à l’intérieur des terres et le long du fleuve Maroni. Ils sont répartis en 6 ethnies distinctes parlant 3 langues différentes. Dans la même région on trouve également les descendants des noirs marrons, principalement originaires du Suriname, appelés Bushinengués. Les Créoles guyanais représentent 40% de la population, alors que les Français métropolitains en représentent environ 12%.  Parmi la population blanche, on trouve aussi des descendants de bagnards, qui étaient souvent forcés à rester en Guyane après leur peine pour aider à la colonisation. Dans la région des collines de Cacao, à 70km de Cayenne, vivent les H’mongs, originaires du Laos et accueillis comme réfugiés politiques en 1977. Grands cultivateurs, ils produisent aujourd’hui la plupart des fruits et légumes de Guyane. Une grande partie de la population est également composée d’ethnies diverses, originaires principalement des pays voisins comme le Suriname, le Brésil, le Guyana, Haïti et les Antilles.

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Infos pratiques

La Guyane Française est située juste au Nord de l’équateur et bénéficie d’un climat tropical chaud et humide. Les températures y varient très peu, les maximales se situant autour des 30°C tout au long de l’année. Décembre et janvier constituent la période des petites pluies. C’est une saison humide aux averses généralement de courte durée. Puis vient le “petit été de mars”, période généralement plus sèche. La période des longues pluies, d’avril à juin, voit les courants du Sud apporter l’humidité de l’Amazonie.

 C’est une saison très pluvieuse durant laquelle des inondations peuvent se produire dans les localités de la côte. De juillet à novembre, les pluies sont beaucoup moins fréquentes. C’est la période de voyage idéale. De brèves averses occasionnelles et des orages peuvent toutefois se produire. Septembre et octobre sont habituellement les mois les plus chauds et secs.

Formalités : Passeport suisse ou carte d’identité suisse valable

 

Vaccins : Fièvre jaune obligatoire

 

Monnaie : Euro

 

Langues : Français, Créole (+ langues bushinengués et amérindiennes, Portuguais brésilien, Hmong)

Les hauts lieux de la Guyane

Les villes du littoral

Cayenne
Le chef-lieu est une ville chaleureuse qui a su préserver son patrimoine colonial, le centre de la localité regorgeant encore de magnifiques bâtisses créoles d’époque articulées autour de la Place des Palmistes. En comptant son agglomération, dont font partie les localités de Rémire-Montjoly et Matoury, elle regroupe près de 40% de la population du département.
Cayenne possède de nombreux centres d’intérêts. Le Fort Cépérou, datant de la fondation de la ville au XVIIe siècle, est situé sur la colline du même nom et offre une magnifique vue sur la ville. Le marché, qui a lieu 3 fois par semaine, est un lieu de vie trépidant et incontournable. Il a été élu en 2018 “plus beau marché des DOM-TOM”. Des sentiers de randonnées aux alentours, de durées diverses et aux paysages variés, sont parfait pour un premier contact avec la nature guyanaise et rappellent que l’Amazonie est aux portes de la ville. Aux mois de janvier et février a lieu de Carnaval de Cayenne, événement culturel majeur en Guyane. Durant plus d’un mois se succèdent parades nocturnes, bals et autres animations hautes en couleur portées par plus de 100’000 participants.

 

Kourou
Située à 60km à l’ouest de Cayenne, Kourou est un site touristique majeur de la Guyane grâce au Centre Spatial Guyanais (CSG) qui se visite grâce à des tours organisés. On y trouve aussi le Musée de l’Espace. Si un lancement a lieu durant votre séjour, c’est une expérience unique à ne pas manquer! La localité est également un point de départ pour les Iles du Salut et le fleuve Kourou.
Avant la création du Centre Spatial en 1964, Kourou comptait moins de 700 habitants contre près de 30’000 aujourd’hui. La ville a été créée de toutes pièces au fil des années et présente peu d’intérêt.

 

Saint-Laurent du Maroni
Cette ville très vivante et multiethnique est située au bord du Fleuve Maroni, frontière naturelle avec le Suriname. Ici pas de pont, on passe d’un pays à l’autre en bateau. Son centre-ville, exemple d’urbanisation pour l’époque, compte de nombreux bâtiment créoles et coloniaux historiques qui lui confèrent une atmosphère unique et lui ont valu son surnom de “Petit Paris”.
La ville a été créée au fil des périodes historiques importantes, comme la fondation du premier bagne de Guyane en 1792 ou la ruée vers l’or de 1850. Elle compte aujourd’hui près de 45’000 habitants.
Lors d’un séjour à St-Laurent, on ne peut manquer la visite du Camp de la Transportation, qui constituait la centrale du Bagne de la Guyane Française. Le chaleureux marché a lieu deux fois par semaine. On trouve également ici la dernière distillerie de rhum agricole encore en activité en Guyane. La ville est surtout le point de départ pour des excursions sur le Fleuve Maroni, véritable “autoroute à pirogues” et seule voie d’accès à de nombreux villages amérindiens et bushinengués situés jusqu’à plusieurs jours de navigation en amont.

LES ILES

La Guyane n’est pas réputée pour ses plages, l’eau de l’Atlantique étant ici rendue brunâtre par les limons déversés dans l’océan par l’Amazone 500km plus au Sud. Néanmoins, plusieurs îles proches du littoral valent le détour et présentent des attraits divers.

Les Iles du Salut, qu’on rejoint en 1h de bateau depuis Kourou, ont accueilli d’importants complexes de bagnes qui se visitent encore aujourd’hui. On y trouve également les seules plages blanches de la région, ainsi que de nombreuses tortues marines.

L’Ilet la Mère, proche de Cayenne, est célèbre pour son importante colonie de singes saïmiris.

L’Ile du Grand Connetable, au large de l’embouchure du fleuve Approuague, est une réserve naturelle car elle est le seul site de reproduction des oiseaux marins entre l’Amazone et l’Orénoque.

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La nature

La Forêt Amazonienne

Berceau de milliers d’espèces de plantes et d’animaux, la forêt est omniprésente en Guyane. Située sur un territoire français, elle a la chance d’être protégée et donc moins malmenée que dans les pays voisins. En 2007 a été créé le Parc Amazonien de Guyane, parc national de plus de 34’000km2 couvrant toute la partie Sud du département. Sa plus grande partie est une Zone d’Accès Réglementé peuplée uniquement par des communautés amérindiennes.

Pour vivre l’Amazonie durant votre voyage, la meilleure solution est de passer une ou deux nuits dans des camps ou lodges accessibles uniquement en pirogue. On s’y retrouve immergés dans une nature intacte et magnifique et on y dort principalement en hamac. Une expérience à ne manquer sous aucun prétexte!

Pour une immersion plus profonde dans le Parc Amazonien, on se rendra à Saül en 45 minutes de vol depuis Cayenne.Ce petit village de 80 habitants est noyé dans une forêt aux arbres immenses et constitue un point de départ pour de nombreux sentiers de randonnée.

Pour les plus aventuriers et sportifs, des treks de plusieurs jours peuvent être organisés.

 

Les Marais de Kaw

A 80km à l’Est de Cayenne, cette plaine inondable aux herbes vert-tendre et cerclée de forêts est un ravissement pour les yeux tant son paysage sublime est unique. Réserve Naturelle depuis 1988, il a été asséché à la fin du XVIe siècle par un ingénieur suisse, Samuel Guisan (surnommé “Le Vaudois des Terres Noyées”), mandaté par la France pour étendre les cultures en Guyane.

Aujourd’hui, on y trouve une faune extrêmement riche, dont 3 espèces de caïmans, 520 espèces d’oiseaux, des zébus, des singes hurleurs qu’on peut entendre dans les forêts alentours, des loutres géantes, des cabiais (le plus gros rongeur du monde) et des jaguars.

Pour visiter le marais, le mieux est d’y passer la nuit sur un lodge flottant, afin d’y passer l’après-midi, la nuit et la matinée, périodes offrant des ambiances et des rencontres variées.

 

Faune de Guyane

Territoire amazonien largement protégé, la Guyane compte un nombre incalculable d’espèces animales.

  • – 740 espèces d’oiseaux, dont les célèbres toucans et les majestueux ibis rouges.
  • – 480 espèces de poissons d’eau douce comme le succulent “jamais goûté”.
  • – 188 espèces de mammifères dont les emblématiques jaguars, paresseux, singes hurleurs et cabiais.
  • – 167 espèces de reptiles dont le rare caïman noir et la tortue luth qui vient pondre sur les plages.
  • – 10’000 espèces d’insectes recensés (mais estimés à 20 fois plus), dont le superbe papillon Morpho et la matoutou, mygale inoffensive

Pour les personnes n’étant pas férues de petites ou grosses bêtes, qu’elles soient rassurées, il faut vraiment les chercher pour les voir! Le meilleur endroit pour les observer à sa guise reste le très beau Zoo de Guyane.

Contrairement à la légende, les moustiques ne sont pas plus nombreux ici que dans d’autres destinations tropicales.

LE CENTRE SPATIAL

Mis en service en 1968, le Centre Spatial a été créé en Guyane car ce territoire offre de très nombreux avantages. La mer toute proche pour des lancements sans risques, l’absence de catastrophes naturelles et la proximité de l’équateur en sont quelques uns.

Un séjour en Guyane ne serait jamais complet sans une visite de ce centre, joyau de technologie. Les lancements ayant lieu en moyenne une fois par mois, vous aurez peut être la chance d’y assister.

Il est intéressant de noter que le Centre Spatial couvre un territoire de 700km2 qui constitue également une zone naturelle protégée. On y trouve de nombreuses espèces animales, et il s’agit même de la zone d’Amérique-du-Sud qui compte la plus forte concentration de jaguars.

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Photos

L’archipel aux mille saveurs

La Guadeloupe est souvent considérée comme une île, alors qu’il s’agit en fait d’un archipel appelé officiellement “Les Iles de Guadeloupe”. Basse-Terre, Grande-Terre, Marie-Galante, Les Saintes, La Désirade, Petite-Terre… autant d’îles aux paysages et aux caractères différents qui font de ce département français d’outre-mer une destination variée aux multiples points d’intérêts. Chacun pourra choisir entre plages blanches, forêt tropicale, volcan, fonds sous-marins, population haute en couleurs ou villages créoles typiques.

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HISTOIRE

La Guadeloupe était peuplée à l’origine d’Améridiens qui la nommaient “Karukera” (l’Ile aux Belles Eaux). En 1493, Christophe Colomb débarqua à Marie-Galante, puis sur la Basse-Terre qui lui fut d’un grand intérêt du fait de la présence d’eau potable. Il nomma l’île “Santa-Maria de Guadalupe de Estremadura”, et elle restera une colonie espagnole jusqu’en 1635. A cette date, la France en prend possession. Après des débuts de colonisation difficiles et le massacre des Amérindiens, les Français y développèrent la culture du tabac, puis de la canne à sucre grâce notamment à l’importation de nombreux esclaves africains. Les plus robustes et “obéissants” d’entre eux étaient réservés à la Martinique, les autres à la Guadeloupe. Certains avancent qu’une différence de mentalités entre les deux îles est toujours visible aujourd’hui suite à ce tri sélectif. De 1759 à 1814, les britanniques prirent plusieurs fois, plus ou moins brièvement, possession de l’île au gré des nombreuses batailles livrées contre les Français dans les Antilles, dont la célèbre Bataille des Saintes de 1782. Après l’abolition de l’esclavage, de nombreux travailleurs indiens furent amenés sur l’île. La Guadeloupe devient un Département Français en 1946.

 

POPULATION

Estimée à 400’000 habitants, dont la moitié sur Grande-Terre, la population guadeloupéenne est en grande majorité composée de descendants d’esclaves africains et de métis. On y retrouve aussi des minorités blanches et indiennes. Si la ville la plus peuplée est Pointe-à-Pitre, la ville de Basse Terre est restée le chef-lieu du département depuis la période coloniale.

La nourriture créole locale est souvent composée de poisson, mais d’autres spécialités valent le détour: le boudin créole, mélange d’influence française et d’épices locales, le colombo, ressemblant au curry et apporté par les Indiens ou le bokit, méga-sandwich constituant la “fast-food” locale sont à découvrir absolument.

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Infos pratiques

Les climats de la Martinique et de la Guadeloupe sont quasi-identiques. Chacune possède une région plus montagneuse et humide où les reliefs exposés aux alizés de l’Atlantique stoppent souvent les nuages (la Basse Terre en Guadeloupe et le Nord en Martinique), ainsi qu’une une région généralement plus sèche (la Grande Terre en Guadeloupe et le Sud en Martinique).

La saison plus sèche s’étale de décembre à avril. Il y fait également plus frais, de longues manches étant parfois nécessaires en soirée. De juin à octobre, on est en saison plus humide et plus chaude. La saison à risques d’ouragans se situe officiellement de juillet à octobre, mais le risque est plus marqué en août et en septembre.

Formalités : Passeport suisse ou carte d’identité suisse valable

 

Monnaie : Euro

 

Langues : Français, Créole

Les îles de Guadeloupe

L’ensemble des Iles de la Guadeloupe recouvre une superficie de 1’628km2 dont plus de la moitié est représentée par la Basse-Terre.

Basse-Terre

Recouverte de forêt tropicale humide, montagneuse, parsemée de villages créoles tout en couleurs, de rivières et de cascades, Basse-Terre est la région idéale pour les amoureux de nature, de randonnée et d’authenticité. Elle est dominée par la Soufrière (1’467m), volcan actif parmi les plus surveillés au monde et point culminant des Petites Antilles. Sur son littoral Ouest se trouve la Réserve Cousteau, parc national marin qui fait le bonheur des plongeurs. Au Nord, le Grand-Cul-de-Sac-Marin est une zone naturelle délimitée par des mangroves au Sud, une barrière de corail et des îlets de sable blanc au Nord.

Le bourg de Deshaies, au Nord-Ouest, est un charmant village créole typique dont les environs sont de toute beauté, entre montagnes verdoyantes et longues plages dépourvues d’hôtels.

Au Sud, Basse Terre est une Ville d’Art et d’Histoire située au pied du volcan. C’est un parfait témoignage de l’architecture créole depuis les premiers colons. Son défilé du Mardi Gras est un événement immanquable pour les Guadeloupéens.

 
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Grande-Terre

Plus plate, plus peuplée et moins humide que sa voisine, Grande-Terre est bordée sur sa côte Sud de plages de sable blanc et concentre ainsi les principales stations balnéaires de Guadeloupe, ainsi que les meilleurs hôtels. La Pointe des Châteaux, à son extrémité Est, voit se rejoindre la Mer des Caraïbes et l’Océan Atlantique dans un spectacle saisissant. L’intérieur de Grande-Terre est principalement dévolu à la culture de canne à sucre, jusqu’à sa côte Nord délimitée par des falaises abruptes et impressionnantes.
Point-à-Pitre paraît peu avenante d’un premier abord, mais dévoilera sa beauté à qui s’aventurera dans son vieux centre. Le Mémorial ACTe, musée sur l’esclavage à l’architecture impressionnante, est à ne pas manquer.
La station balnéaire de Sainte-Anne dévoile son marché coloré à côté de sa magnifique plage blanche, alors que celle de Saint-François fera le bonheur des noctambules et des golfeurs.

La Désirade

A l’Est de Grande-Terre et donc dans l’Océan Atlantique, la Désirade compte environ 1’500 habitants, principalement pêcheurs, et constitue une escale des plus authentique durant un voyage en Guadeloupe.

Iles de la Petite-Terre

Au Sud de Grande-Terre, ce minuscule archipel entouré par un récif corallien est une Réserve Naturelle Nationale et compte parmi les plus beaux fonds marins des Iles de la Guadeloupe. Il se visite en excursion d’une journée, à réserver à l’avance…

Pour les informations sur Marie-Galante et Les Saintes, se référer aux pages de la brochure correspondantes.

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Les saintes

L’Archipel des Saintes, au Sud de la Basse-Terre, se rejoint en bateau depuis Trois-Rivières, Basse Terre ou Pointe à Pitre. Il est constitué de 9 îlots paradisiaques aux couleurs chatoyantes dont seuls les deux plus grand sont habités. Une étape immanquables si vous recherchez calme, authenticité et produits du terroir.

 

Terre-de-Haut
L’île principale de l’archipel et sa baie, considérée comme l’une des trois plus belles au monde, fut longtemps stratégique d’un point de vue militaire. On peut toujours y visiter le Fort Napoléon qui offre un superbe point de vue. Village d’artiste aux maisons colorées, Terre-de-Haut est un lieu à part, où les descendants de ses premiers habitants Bretons et Normands pêchent toujours sur des canots appelés “saintoises”.

 

Terre-de-Bas
Surnommée très justement “La Discrète”, cette île hors du temps a su rester à l’écart de l’agitation touristique. Les voitures y sont rares, et ses 4 plages arborent chacune une couleur différente. On peut y visiter une église du 17e siècle et les ruines de la poterie Fidelin. De petits restaurants locaux vous feront savourer les produits frais de la pêche. Une véritable expérience de la quiétude!

Marie-Galante

Surnommée “L’Ile aux Cent Moulins” ou “La Grande Galette”, Marie-Galante est la troisième île des Antilles Françaises par sa superficie (158km2). Véritable patrie de la canne à sucre et du rhum, elle possède une campagne radieuse et de longues plages de sable blanc parmi les plus belles des Iles de la Guadeloupe. Malgré un tourisme croissant, elle a su conserver son authenticité et il n’est pas rare d’y croiser des chars à boeufs s’en allant aux champs. On y accède en ferry depuis Pointe à Pitre.

Capesterre-de-Marie-Galante
Bourg créole typique situé au sud de l’île, il offre des images de carte postale entre sable blanc, cocotiers et lagon turquoise.

 

Grand-Bourg
Le commune centrale de l’île en est également la plus peuplée. On peut y visiter des distilleries, l’écomusée Murat et le petit marché typique.

 

Saint-Louis
D’une beauté irréelle entre plages magnifiques, kaz colorées et mangrove, la commune du Nord possède également des sentiers de randonnées ainsi que le site de Gueule Grand Gouffre.

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